es derniers temps, le management bienveillant a le vent en poupe, d’autant plus lors de la semaine pour la qualité de vie au travail.
Mais concrètement, qu’est-ce qui est appliqué ?
Il suffit de regarder la démotivation des salariés, leur désengagement, parfois même leurs souffrances au travail, pour avoir la réponse.
Force est de constater que les dirigeants et managers considèrent encore souvent (à tort) que le management bienveillant, ça fonctionne au pays des bisounours.
La relation entre bienveillance et performance
Nombre d’études récentes sur le bien-être au travail ont montré que les entreprises qui investissent sur le bien-être de leurs collaborateurs réalisent des bénéfices jusqu’à deux fois et demi supérieurs à celles qui ne font rien.
D’un autre côté, le mal-être au travail a un coût, qui a été chiffré entre 3% à 5% du PIB, et qui représente 50% à 60% de l’absentéisme en entreprise.
Ces mêmes études font également la corrélation entre l’augmentation du stress au travail et la dégradation des conditions de travail (au sens de l’individu) avec une baisse de la productivité du collaborateur.
On comprend aisément que plus un collaborateur se sent bien, écouté, épanoui et plus il est performant.
Alors pourquoi a t-on tant de mal a développer des politiques de bien-être au travail efficaces et tangibles ?
Mettre en place le management bienveillant
Mettons tout de suite fin à un mythe : NON, le management bienveillant, ce n’est pas avoir une salle de pause ou organiser des tournois de babyfoot!
Le management bienveillant, c’est un plaidoyer pour les relations humaines en entreprise.
Être bienveillant, c’est être convaincu que la connexion humaine, l’authenticité, le respect de l’autre, de ses valeurs et de son travail est un formidable levier de performance et un révélateur de talents.
Pour être un manager bienveillant, il faut :
- Profondément aimer développer des relations humaines authentiques, basées sur le partage et la confiance
- Accepter l’autre tel qu’il est, avec toutes ses qualités, défauts, et différences
- Communiquer, en toute transparence
- Comprendre que le fouet ou pousser une gueulante n’est pas la meilleure des manières de motiver les collaborateurs
- Faire une totale confiance à ses collaborateurs, et leur redonner autonomie et responsabilités afin qu’ils puissent mener leur mission à bien
- Redonner du sens dans le travail de ses collaborateurs
Et surtout, faites le contraire des 32 principes du mauvais manager!
le management bienveillant, ce truc de bisounours
Le management bienveillant, ce n’est pas une œuvre caritative, la cible est et reste une entreprise rentable, performante, efficace.
Il ne peut en être autrement. Sans entreprise rentable, pas d’emplois.
Mais le management bienveillant, c’est choisir la manière d’atteindre cette rentabilité.
L’entreprise A qui choisit de faire confiance à ses collaborateurs et de faire attention à ce qu’ils soient épanouis ira toujours plus loin que l’entreprise B qui reste enfermé dans l’ancien dogme, où l’on motive les collaborateurs à grand coups de fouets.
D’ailleurs, en laissant passer suffisamment de temps, il y a fort à parier que les collaborateurs de l’entreprise B aient migré vers l’entreprise A.